dimanche 25 janvier 2009

FASHION BON PLAN N°2

YES HE DID !

Il n'y a pas de mots suffisamment explicites pour exprimer ce qu'un grand nombre d'entre nous a pu ressentir ce 20 Janvier 2009.
Fierté, émotion, rage de vaincre , espoir ...Le temps d'une journée nous étions tous un , tous unis tous fiers , oui, parce qu'un Noir, Monsieur Barack Hussein Obama a été élu 44 ème président de cette puissance mondiale qu'est Amérique !
Vous qui me lisez , vous pourrez désormais vous targuer de dire que vous avez vécu ce grand moment de l'Histoire .Ce qui n'était dans nos esprits qu'une utopie est devenu aujourd'hui une réalité, un fait désormais envisageable pour tout Homme "compétent" !


Yes he did, oui il l'a fait ! Tout ceci n'est plus un rêve, Monsieur Barack , je ne vous remercierais jamais assez...






dimanche 18 janvier 2009

FASHION BON PLAN


Friends & Family Sale

Mardi 20 Janvier 2009

19h - 21h
Boutique Stella McCartney

114-121 Galerie de Valois
Jardins du Palais Royal 75001 Paris

Tel : 01 1 47 03 03 80

Collection Hiver 2008, ready to wear, accessoires, sacs, chaussures
25% de remise supplémentaire sur soldes automne hiver 2008

Important RSVP obligatoire

rsvp : me laisser 1 message en commentaire pour email de réservation




CINE- BLAXPLOTATION


La 9eme éditions des journées cinématographiques dionysiennes s'interesse à la culture noire américaine et à tous les aspects de son cinéma avec une "petite" centaine de films projetés dont une nuit Blaxplotation( courant culturel et social propre à la littérature et au cinéma américains dans les années 70 qui a valorisé l' image des afros - américains en les présentant dans des rôles dignes et de premier plan ).

Quelques héros du courant Blaxplotation : Iceberg Slim , Chester Himes, Pam Grier,Melvin van Peebles, ,Isaac Hayes et bien d'autres ...La liste est longue !


Du 4 au 10 Février 2009 à Saint Denis .

dimanche 11 janvier 2009

AVE CESAIRE


Stéphanie Césaire , jeune martiniquaise de 38 ans ,s'est forgé une expérience dans l'univers de la mode et de l'accessoire auprès des plus grands créateurs tels Albert Elbaz ou Karl Lagerfeld.

En 2007, après sa collaboration au sein de la maison Nina Ricci, Stéphanie Césaire se lance et crée la marque qui porte son nom où elle dévoile sa vison personnelle de l'inséparable ami des femmes : le sac dans toute sa splendeur.
En dehors des sentiers battus , elle conçoit une collection de sacs au luxe sobre et raffiné , aux lignes architecturales tout en réinterprétant avec fantaisie certains codes vestimentaires : là un pli creux , là une ceinture façon trench-coat .

Stéphanie accorde un soin particulier aux choix de ses peausseries qu'elle aime grainées comme au naturel.
«J'aime l'authentique et je cherche davantage l'accident que la finition totalement lisse.» Ainsi , les vernis se craquellent , les cuirs respectent les nuances et le veiné naturel de la fleur. Quant aux teintes, elles sont volontairement sobres sans aucune nuance excentrique hormis le platine métallisé qui cependant reste très sage .

A partir de 180 euros la petite maroquinerie et de 600 euros les sacs.

Césaire :17, place du Marché Saint-Honoré, Paris (Ier), 01-42-94-43-43.



samedi 10 janvier 2009

PAT MC GRATH IN MAKE UP SHE TRUST

Née en 1970 à Northampton en Angleterre et vivant actuellement à New York, Pat Mc Grath est pour ceux qui ne la connaissent pas encore , THE maquilleuse la plus influente au monde.

Ses premiers pas ( reconnus) se firent au début des années 1990 auprès D'Edward Enningful alors du rédacteur en chef mode du magazine ID.
A cette époque la mode se voulait "grunge" et la tendance make up monocorde . Mc Grath , rebelle, bouleversera les codes établis en instaurant brillament de savoureux mélanges : couleurs voluptueuses et lèvres "vinyles"( Glossssssssy) . C'est un succès immédiat!

Depuis lors, les contrats s'enchaînent : elle réalise les make up des plus grands designers ( Défilés et campagnes publicitaires) Dior , Yves Saint Laurent, Prada ou encore Dolce Gabbana. Les stars se l'arrachent aussi( Madonna , Oprah winfrey, Jennifer Lopez ..) et elle excelle également auprès des plus grands photographes tels que Paolo Roversi, Helmut Newton , Steven Meisel.

Forte de tous ces succès dans le milieu de la mode , elle est approchée, en 1999 par la Maison Armani pour concevoir une ligne cosmétique puis c'est la multinationale Procter & Gamble qui en 2004 , lui demande d'intervenir en tant que directrice de conception auprès des marques Max Factor( marque créée en 1909) ,Cover Girl et plus récemment celle de Dolce & Gabbana .

Visionnaire et avant- gardiste , Pat mc Grath nous réserve bien des surprises .


samedi 3 janvier 2009

COLETTE LOW COST

Ce ne sont pas encore les dates de soldes légales à Paris ( le 7 Janvier me semblait t-il !) que déjà mon amie Colette ( l'ennemie number one de ma carte bleue ) se permet de se démarquer des autres concept stores et supermarchés de la mode en anticipant ses soldes de 2 jours !
Jusqu'au 10 janvier seulement, Colette nous offre un séjour gratuit avec vol discount à –50% sur la mode automne-hiver 2008 !!
Alors là je dis bravo Colette !!! Merci Coco ! Quelle bonté d'âme tu as eu en avançant tes soldes 2 jours avant la date légale, en agissant ainsi tu penses avant tout à nous, les honnêtes fashion victimes salariées que nous sommes ,qui obligées de pointer de bonne heure le mercredi 7 Janvier , ne pourront nous rendre à l'ouverture de ton temple entièrement dédié à la mode .
Grâce à je ne sais quelle dérogation ,toi tu as pu dès samedi, commencer à écouler tes stocks de Prêt à porter à des prix sacrifiés ( ce qui ne signifie pas abordable , à mon plus grand regret !!) .

Colette :213 rue Saint Honoré 75001 Paris






jeudi 1 janvier 2009

EN VOGUE - ANDRE LEON TALLEY

Bien connu des lecteurs du Vogue américain, André Leon Talley est l’un des critiques les plus influents du monde de la mode. Né en 1949, il grandit dans une Amérique où la ségrégation fait encore rage. A l'école, son professeur de français lui donne le goût de la littérature, de l’esthétique et de l’art et dès son adolescence, il est rapidement attiré par la mode.
Lorsqu’on lui demande plus tard où il acquit son infaillible sens du style, il cite bien entendu le Vogue (lecteur assidu depuis son adolescence), mais aussi sa grand-mère qui l’emmenait à la messe le dimanche. Durant le service, il observait ces femmes qui s’étaient mises sur leur trente et un, et comprit ce qu’était l’élégance.

En dépit de son goût prononcé pour la mode, il entreprend des études de français. Une fois son diplôme obtenu, il s’installe à New York où il intègre le gotha des artistes avant-gardistes parmi lesquels figuraient Andy Warhol et Bianca Jagger. À cette époque, très peu d’Afro-américains étaient admis dans ce genre de milieu, encore moins dans le journalisme de mode. Malgré tout, il obtient son premier travail en tant que pigiste au "Women's Wear Daily", non sans susciter l’inquiétude de ses collègues non habitués à côtoyer un noir sur un pied d’égalité . Diana Vreeland, alors rédactrice en chef du Vogue US (de 1962 à 1971) mais aussi en charge des collections du Metropolitan Museum of Art se prend d’amitié pour A.L.T et l'engage comme assistant .

De fil en aiguille, A.L.T devient un personnage très prisé dans le milieu de la mode . Il travaille par la suite au magazine "Interview" puis au "New York Times", pour finalement intégrer l'équipe du Vogue en 1983 en tant rédacteur en chef des news mode .Cinq années plus tard, il est promu directeur artistique et acquiert, de par ce titre, un formidable pouvoir au sein du monde de la mode.

Conscient des inégalités raciales dans le milieu, il profite de ce poste pour mettre en valeur le travail des stylistes afro-américains , et n'hésite pas à exprimer de nombreuses critiques envers "l'industrie "de la mode .Il trouve incohérent qu’une griffe se vendant dans le monde entier n’inclue pas lors de ses défilés tous les types de nationalité. Ses critiques non dissimulées lui valent d'être rapidement écouté et respecté, de nombreuses marques engagent alors des mannequins d'origines diverses lors de leur campagne publicitaires.

En 1995, il quitte le Vogue américain car débauché par le mensuel W ( Fairchild Publications) ,il s’envole pour la France où il sera le directeur des bureaux parisiens du magazine. En 1998, il revient chez Vogue en tant que chroniqueur pour la rubrique "Stylefax", rebaptisée un « Life with André». En 2003,il écrit ses mémoire et le "Council of Fashion Designers of America" lui décerne le prix Eugenia Sheppard, récompensant son travail de journaliste de mode. A.L.T déclare, pince-sans-rire, que ce prix aurait dû lui être décerné depuis bien longtemps!!!